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Certificats de vaccination, droits de l'enfant et aides pour nos montagnes : retour sur une semaine européenne
Une semaine rythmée par des votes et des débats au Parlement européen, réuni en session plénière à distance, mais aussi par des annonces importantes de la Commission européenne.
Alors que la période des vacances est encore soumise à beaucoup d’incertitudes pour les professionnels et les touristes, les déplacements étant à l’arrêt dans l’attente de la montée en puissance de la vaccination, la Commission a proposé un « green pass », un certificat numérique européen permettant de faciliter la libre circulation des citoyens dans l’Union européenne. Ce certificat, sécurisé et gratuit, permettra à chaque citoyen d’indiquer s’il est vacciné, ou si ce n’est pas le cas, le résultat de son dernier test PCR, ou s’il est immunisé contre le Covid. Ce certificat est là pour nous permettre de recommencer à nous déplacer en toute sécurité, il ne rendra en aucun cas la vaccination obligatoire. Cette proposition, débattue ce mercredi au Parlement, doit encore être travaillée et validée par le Conseil (gouvernements de l’UE) et les députés européens, pour une entrée en vigueur avant l’été. Ce certificat et son principe même font débat : Laurence Farreng y est pour sa part totalement favorable ; notre secteur touristique ne peut faire sans, notre secteur culturel doit revivre. L’urgence appelle des mesures exceptionnelles. Il n’y a pas d’autre solution qu’un certificat européen unifié pour reprendre une vie normale en toute sécurité.
Les députés ont d’ailleurs voté cette semaine un texte portant sur le tourisme durable, pour des aides européennes à une relance responsable de ce secteur clé de notre économie et de notre bien-être.
Autre sujet d’importance pour Laurence Farreng, vice-présidente de l’Intergroupe Droits de l’enfant : l’annonce ce mercredi de la Stratégie européenne pour les droits de l’enfant par la Commission européenne. Une stratégie ambitieuse, pour renforcer les droits des enfants en matière de santé, de logement, de justice, de démocratie, de protection contre toutes les formes de violence ou encore d’éducation. Sujet à relier avec le texte voté par les députés sur l’éducation au numérique ce jeudi, et pour lequel Laurence Farreng était responsable pour son groupe :
compétences numériques, accès aux infrastructures, protection des données des enfants et apprentissage de l’esprit critique doivent être au coeur de nos préoccupations particulièrement en ces temps d’apprentissage à distance.
Autre moment fort de la plénière, le vote du rapport sur la position du Parlement européen quant à la future relation de l'UE avec l'Afrique. Il aborde les grands enjeux pour un partenariat approfondi avec ce continent clé : il faut avancer ensemble sur les questions d'environnement, de santé, d'éducation, de commerce, de numérique, de migration. Ce rapport sera présenté au prochain Sommet Union Africaine-UE de cette année, dont la date n’est pas encore connue. Le groupe parlementaire d’extrême droite dont fait partie le RN avait déposé un texte alternatif affligeant, basé sur une vision des relations UE-Afrique limitée à la migration. Ce texte a fort heureusement été rejeté à une très large majorité.
Cette session a également vu plusieurs importants rapports budgétaires être adoptés. Concernant les futures ressources propres de l'Union européenne, le texte sur la prochaine taxe sur les déchets emballages plastiques, qui permettra à l'Union de financer sa relance sans que cela ne coûte un centime aux citoyens, a été largement approuvé. Le Parlement s'est également prononcé en faveur d'un budget ambitieux pour l'année 2022, grâce à une majorité de groupes pro-européens, malgré les tentatives du groupe d'extrême droite de raboter certains programmes clés tels qu'Erasmus+. Enfin, les élus européens, portés par le groupe Renew, ont rappelé leur attachement au respect de l'état de droit, et leur volonté de sanctionner financièrement les gouvernements polonais et hongrois s'ils poursuivaient leurs atteintes au bon fonctionnement de la démocratie.
Enfin, une décision plus technique, mais qui impacte directement les Pyrénées-Atlantiques : l’autorisation par la Commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager d’un régime d’aide français pour les exploitants des remontées mécaniques des stations de sport d’hiver. Ce régime d’aide sera constitué d’un maximum de 700 millions d’euros de subventions directes qui pourront couvrir jusqu’à 49% des pertes estimées. Une bonne nouvelle pour ce secteur très affecté et pour notre département !